Le Bien Aller Eurélien

Il n’y a pas besoin de connaître le solfège pour commencer l’apprentissage de la trompe. L’étude de l’écriture musicale est abordée sans qu’un effort particulier soit demandé. Pour entreprendre cet apprentissage il faut remplir une condition indispensable : « Avoir de l’oreille ». Quelques qualités sont également requises, certaines sont innées comme « chanter juste » qui accompagne souvent la condition précédente. La persévérance et la ténacité sont absolument nécessaires car l’instrument est ingrat. Il ne récompense vraiment que les sonneurs qui s’appliquent à bien le maîtriser. Au début, l’école met des trompes à la disposition des élèves qui n’en n’ont pas. En s’inscrivant à l’école chacun reçoit : 1) Quatre livrets traitant de sujets précis : - « Découverte » dans ce 1er livret l’élève prend connaissance du programme d’enseignement proposé ; il découvre l’instrument et son univers. - « La Colonne d’air » traite de la respiration abdominale spécifique pour tous les instruments à vent. C’est également celle des chanteurs, acteurs et autres orateurs. Différents exercices sont présentés pour maîtriser cette manière particulière de respirer et de gérer l’air. - « La Musique » livret consacré à l’apprentissage du solfège dont une infime partie est utilisée dans les fanfares de base. - Un recueil d’exercices complète la panoplie. 2) Trois CD pour apprendre des fanfares « à l’oreille » et des exercices d’entrainement. La création des premiers sons n’est pas évidente. La variation de l’ouverture des lèvres associée aux variations de pression de la colonne d’air créent les notes dans ce COR simple dépourvu de coulisse d’accord et de piston appelé TROMPE. L’articulation des sons est assurée par diverses actions de la langue permettant d’obtenir, entre autres, ce couinement particulier appelé « TAYAUT ».